Grand Prix national du Paysage pour les lisières urbaines aux côtés de l’agence Follea Gautier

Zone UP a participé aux côtés de l’agence Follea Gautier de 2008 à 2009 au « schéma intercommunal d’aménagement des lisières urbaines » du TCO, un des volets du projet lauréat Grand Prix national du Paysage.

Détail de l'étude

Les lisières urbaines, une notion intégrée et développée à différentes échelles du projet à l’île de la Réunion
L’ « aménagement des lisières urbaines » du Territoire de la Côte Ouest ( TCO) est le projet lauréat du Grand Prix national du Paysage attribué en 2016 à l’agence Follea Gautier.
L’agence zone UP L.Brégent est ravie de mentionner ce prix, car elle a participé en 2008-2009, aux côtés de l’agence Follea Gautier au « schéma directeur des lisières urbaines » avec le TCO. Cette étude a été l’occasion de partager au sein de l’équipe, cette « interface entre ville nature », qui exprime comment le paysage, à la croisée des différents champs de discipline de l’aménagement, construit les articulations et donne un sens à l’espace qui fait le cadre de vie. Cette approche, que l’agence a ensuite expérimentée et développée à différentes échelles du projet, a fait l’objet de nombreux focus dans la démarche de création de la ville nature : lien intime du végétal à la rue en climat tropical, qualité des limites des quartiers avec les territoires agricoles ou naturels ou qualification des lisières sur le littoral.
Dans l’Ecocité Insulaire et tropicale, l’agence zone UP a développé différentes formes de lisières qui constituent l’armature de la trame paysagère du projet à Cambaie : les parcs en continuité des ravines, les espaces de détente en interface entre la ville et les espaces agricoles de proximité, les interfaces entre le jardin et la rue dans la trame de circulation douce. Ces composantes, fondent aujourd’hui les bases de la « ville jardin », un des 5 axes du plan guide. La structure végétale de la ville doit anticiper la naissance des premiers quartiers et accompagner le phasage et le développement de la ville.

Publié par Laurence le 25.10.2016

Où en est-on aujourd’hui dans la lutte contre l’habitat indigne à La Réunion ?

Tout d’abord l’inventaire d’une situation.
Même si les dynamiques à l’œuvre ne sont pas toutes identiques sur l’ensemble du territoire, le phénomène persiste. Aux alentours de 25 OOO logements indignes, 9 à 10% du parc des résidences principales.
Un autre constat, de plus en plus partagé, les outils proposés par l’instruction du 31 mars 2014 sont quasi inopérants à La Réunion. Cela nous laisse bien démunis, face à cela que faire ?
Aurions-nous atteint le seuil de l’indignité structurelle, comme il peut en aller de la vacance dans le parc social ?
Le marché immobilier aura-t-il les capacités à résoudre le problème ? Non, même si aujourd’hui il peut s’avérer efficace sur les secteurs urbains les plus convoités.
Le renforcement du parc social est certainement la meilleure carte à jouer, mais elle se heurte aussi à la baisse des moyens financiers de l’Etat et des collectivités locales.
La loi Letchimy permettra-t-elle d’être plus efficace en Guyane, dans les Antilles et à Mayotte, espérons-le.
En affirmant tout récemment, la constitutionnalité de l'obligation de reloger les occupants de bonne foi, dans le cadre d'opérations d'aménagement urbain ou d'éradication de l'habitat indigne, sans distinction de la régularité de leur situation sur le territoire, le Conseil constitutionnel reste ferme sur l’éthique mais ne facilitera pas l’éradication de cet habitat.
Rodolphe COUSIN

Publié par Rodolphe le 13.10.2016

Rodolphe COUSIN dans le Rapido

Découvrez l'interview de R. COUSIN sur la pratique du métier d'architecte urbaniste dans le rapido
http://www.archi.re/rodolphe-cousin-architecte-urbaniste/

Publié par Rodolphe le 05.10.2016